lundi 17 septembre 2012

Annabel (A Delirium Story)

   Vous vous souvenez d' "Hana", la nouvelle intermédiaire du point de vue d'Hana (la meilleure amie de Lena), parue le 28 février 2012 en ebook VO? Et bien une autre nouvelle exclusive, nommée "Annabel" et portant cette fois sur la mère de Lena, sera publiée le 26 décembre 2012 par HarperCollins Publishers, également au format ebook et en VO. Elle fera 50 pages et est déjà disponible en pré-commande ICI.

   Voici la couverture :


(source : Barnes & Nobles)

vendredi 1 juin 2012

Un texte inédit de Lauren Oliver pour la fête des mères

   Voilà, tout est dans le titre ^^ Ce weekend a lieu la fête des mères et pour l'occasion, Lauren nous offre un texte inédit : la reprise d'une scène de la série Delirium du point de vue de la mère de Lena =) !

   Il sera publiée le weekend du 3 juin sur la page facebook officielle de Black Moon et sur le site Lecture Academy, et j'essaierai de vous le publier ici si c'est possible :)

   Voilà, bonne fête à toutes les mamans and lets' spread the deliria <3 

    EDIT : ça y est, le texte est publié, vous pouvez le lire et le télécharger ICI =) !



(source : Black Moon)

mardi 29 mai 2012

Delirium Edition Spéciale - Un question/réponse exclusif avec Lauren Oliver : Traduction



   Coucou à tous ^^ Alors voilà, comme vous le savez peut-être, il existe une édition spéciale du tome 1, en VO. A la fin de cette édition, on peut trouver une interviewe exclusive et le prologue de Pandemonium, le tome 2. Voici donc la traduction de l'interview. Désolée s'il y a de drôles de formulations etc, j'ai essayé de rester le plus fidèle possible aux mots de l'auteur. Merci de ne pas copier cette traduction, ou si vous le faites, de créditer.
 



Q : Qu’est-ce qui vous a inspiré pour écrire Delirium ? L’avez-vous toujours considéré comme le premier livre d’une trilogie ?
   R : L’idée de Delirium m’est venue à cause d’un essai que j’ai lu de Gabriel Garcia Marquez, dans lequel il disait que tous les bons livres parlaient d’amour ou de mort. Le jour suivant, alors que j’étais au sport, sur le tapis roulant je réfléchissais à cette citation – particulièrement à comment, et sous quelle forme, une histoire d’amour moderne pourrait être racontée. En même temps, je regardais les nouvelles, qui parlaient d’une grosse manifestation de grippe qui effrayait tout le monde à l’idée de la possibilité d’une épidémie, et j’étais émerveillée par la façon dont les gens paniquaient rapidement à cause de ce qu’on entendait à propos de ces maladies. A un certain point, les deux pensées – l’amour et la maladie - se sont simplement rejointes dans mon esprit.
   En ce qui concerne le fait de concevoir une trilogie, j’ai toujours espéré être capable d’allonger l’histoire - depuis le début, je gardais le manuscrit en cours dans un dossier sur mon ordinateur appelé « La trilogie de l’amour ». J’avais donc une petite idée d’où l’histoire allait me mener et comment elle allait évoluer – et heureusement, HarperCollins m’a laissé continuer !

Q : Delirium prend place dans un présent alternatif. Pensiez-vous que situer la nouvelle dans un monde qui pourrait être le nôtre était plus important que de le situer dans un endroit et à un temps moins reconnaissable ?
   R : Je voulais définitivement que le monde dans lequel se situe Delirium soit le plus reconnaissable possible. Je pensais que ce serait plus effrayant et plus proche pour les lecteurs ; aussi, après chaque problème social ou financier, les sociétés peuvent se transformer très rapidement en des endroits très restrictifs et restreints. Et, de nos jours, nous faisons face à de nombreux problèmes sociaux et financiers !

Q : Alors que les Etats Unis tels que vous les décrivez dans Delirium ont dégénérés en dystopie, que se passe-t-il dans le reste du monde ? Est-ce toujours pareil, ou d’autres pays ont-ils adopté le Protocole ?
   R : Je pense  que la plupart d’entre eux ne l’ont pas adopté, non ; alors que certains d’entre eux vont bien, j’imagine que beaucoup d’autres pays – pour des raisons économiques et environnementales – souffrent de difficultés sociopolitiques et sont significativement instables. Les US utiliseraient alors ces pays comme des preuves selon lesquelles la maladie, l’amor deliria nervosa, qui se répand en rampant, corrompt le climat social et politique. Ce serait sans aucun doute l’une des raisons pour lesquelles ils décidèrent d’isoler les US avec une barrière frontalière.

Q : Avant que Lena rencontre Alex, elle veut être guérie. A cause du Protocole, Lena a perdu sa mère et, d’une certaine façon, sa sœur. Pourquoi voudrait-elle passer le Protocole alors qu’il l’a déjà fait souffrir et lui a retiré les gens qu’elle aimait ?
   R : En réalité, Lena n’attribue pas la mort de sa mère au Protocole, mais à sa défaite – elle croit que sa mère était très tourmentée et était l’esclave de ses émotions. Et même si Lena regrette la dissolution de ce lien très fort qu’elle partageait avec sa sœur, elle ne le voit pas comme une perte mais comme une part de la progression naturelle de la vie : Les gens grandissent et se développent différemment. C’est le cycle de la vie ; c’est l’ordre naturel. Et, bien sûr, le Protocole promet de diminuer la peine causée par ces deux « pertes » - Lena a une chance de se débarrasser de ses remords et de sa tristesse. C’est une motivation très forte pour elle.

Q : La meilleure amie de Lena, Hana, est un esprit libre, et se rebelle en écoutant de la musique interdite et en allant à des fêtes avec des garçons. Cependant, elle accepte finalement le fait d’être guérie et choisi de ne pas résister à sa destinée comme Lena le fait. Pourquoi ?
   R : Hana, comme beaucoup de gens, est un esprit libre et rebelle seulement jusqu’à ce qu’elle atteigne  le point qui demande de sacrifier la liberté et le confort dont elle a profité toute sa vie. Beaucoup de gens, par exemple,  ont des idéaux de tolérance et de générosité qu’ils sont incapables de garder lorsqu’ils sont testés. Et en réalité, Hana a une vie dans cette société, d’une façon que Lena ne possède pas. Elle a une famille. Elle a un avenir. Lena n’a rien, et a donc moins à perdre.

Q : Les oiseaux sont un motif récurent dans Delirium. Que signifient-ils pour vous ?
   R : Les oiseaux ont toujours été un symbole de liberté et de la possibilité de s’échapper. Je pense que j’ai considéré les oiseaux comme des créatures symboliques depuis que j’ai vu pour la première fois Le magicien d’Oz, dans lequel Dorothy chante une chanson à propos d’oiseaux bleu heureux capables d’aller loin après l’arc-en-ciel, et exprime le vœu de pouvoir le faire elle aussi. Et Delirium est thématiquement très concerné par l’idée des contraintes et de la stabilité contre la liberté et le choix.

Q : De nombreux chapitres de Delirium commencent par un fragment de texte du Livre des 3 S, alors que d’autres commencent par un poème, une citation, ou une autre chose faisant partie de la culture. Etait-il difficile d’inventer des chansons et un corps de littérature pour cette société ?
   R : Non, c’était amusant ! A l’origine, je n’avais pas prévu d’inclure les épigraphes ; elles étaient un outil pour moi-même, un moyen de pénétrer plus complètement dans le paysage social et psychosocial du livre. Mais j’ai ensuite réalisé qu’elles permettraient aussi au lecteur d’avoir un ressentit plus large et plus profond de ce monde. C’est toujours une lutte quand tu écris de créer un équilibre avec la construction d’un monde; les citations et les fragments du Livre des 3 S m’ont permis de donner de petits aperçus d’un monde plus large (sa propagande, sa politique et sa culture intellectuelle) sans encombrer le texte.

Q : Il y a seulement un certain nombre de livres approuvés que les gens peuvent lire dans le monde de Lena. Supposons que vos lectures soient restreintes de la même façon. Quels sont les 5 livres sans lesquels vous ne pourriez vivre ?
   R : Wow. C’est tellement terrifiant de seulement l’imaginer. Probablement : Gatsby le Magnifique de F. Scott Fitzgerald, Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee, Matilda de Roald Dahl, et Harry Potter à l'école des sorciers de J.K. Rowling.

Q : Grace, la cousine de 6 ans de Lena, ne parle pas, mais elle comprends beaucoup plus que ce qu’elle fait croire, et en restant silencieuse elle s’engage déjà dans une sorte de résistance. Que pensez-vous qu’il y aura dans le futur de Grace ? Deviendra-t-elle une autre Lena dans 11 ans ?
   R : Je ne peux pas vous dire ça ! Vous devez juste continuer à lire. Mais elle est définitivement un personnage très fort. Parfois, durant des périodes d’oppression et de folie massives, la forme la plus décisive de résistance est simplement la décision de ne pas s’engager.

Q : Lena répète régulièrement qu’elle est juste une fille normale, qu’elle n’a rien de spécial. Quelle importance cela avait-il de la caractériser de cette manière ? Est-ce que le personnage de Lena a changé depuis que vous en avez eu l’idée la première fois pour cette histoire, ou saviez-vous depuis le début qui elle allait être ?
   R : C’était très important pour moi que Lena se sente « comme toute  les filles » et s’identifie de cette manière. Je voulais illustrer via son personnage le fait que personne ne peut ne pas être spécial, parce que nous sommes complètement et totalement définis par nos choix. Lena fait des choix extraordinaires et agit avec une intégrité et une bravoure extraordinaires, elle devient extraordinaire.

Q : Rédemption, transformation et sacrifice sont tous des thèmes majeurs dans votre écriture. Est-ce que le fait d’écrire sur ces thèmes est un choix conscient ? Pourquoi ces thèmes sont-ils importants pour vous ?
   R : C’est une très bonne question. Je semble graviter vers ces trois thèmes encore et encore. Ce n’est pas nécessairement conscient, mais je sais que je ne suis pas intéressée par le fait d’écrire des histoires qui ne me permettent pas d’explorer ces thèmes. Je crois que je recherche constamment à transformer, et trouver la beauté et la paix en la donnant aux autres. J’ai traversé des périodes très sombres dans ma vie ; Je suppose que j’écris en partie pour indiquer le chemin pour sortir de l’obscurité, un chemin vers la lumière, même quand moi-même je ne l’aperçois pas.

Q : Voici votre chance de vous poser à vous-même la question à laquelle vous voudriez répondre. Vous avez fait beaucoup d’interviews. Qu’est-ce que les gens ne vous ont pas demandé et que vous voudriez que les lecteurs sachent ?
   R : Oh. Vous savez, je pense qu’il est important pour les gens de savoir que j’aime écrire et que c’est nécessaire pour moi, mais c’est aussi difficile, et ça reste dur même si on travaille vraiment dessus -  surtout quand on travaille vraiment dessus, en réalité. Mais toute chose qui vaille la peine d’être faite dans la vie vaut la peine qu'on travaille pour elle je pense.

mercredi 11 avril 2012

Delirium, le script du film

   Nous n'avons pas encore énormément d'infos sur l'adaptation cinématographique de Delirium, mais nous savons que la Fox a pris une option de la trilogie :) ! Le script est d'ailleurs déjà écrit et a été transmis à Lauren Oliver. Voici une traduction approximative (mais bon je ne suis pas pro donc désolée s'il y a des phrases étranges) de ce qu'elle nous en dit (encore une fois, on copie on crédite) :

"J'ai trouvé le script remarquablement fidèle au livre, ce qui est fascinant, car cela condense 400 pages en un fin script de, je ne sais pas, 120 pages (et une bonne partie était composé de l'espace des marges !)

Cela m'a amené à penser. Donc... ais-je utilisé trop de mots quand je l'ai écrit? Aurait-il été possible pour moi de tailler le livre pour qu'il ne fasse qu'un tiers de sa taille? Ou le script est-il trop condensé, trop cristallisé -- lui manque-t-il des éléments clés?

La réponse à ces deux questions est, je pense, non. Un film est un moyen visuel. Cela signifie que ses outils, son langage, sont totalement différents des outils que j'emploie en tant qu'auteure de nouvelles. Et peut-être que c'est pour cela que je n'ai jamais vraiment "craint" que quelque chose se perde durant la transformation. Je veux dire, oui, il arrive que les adaptations cinématographiques soient mauvaises, mais je pense que pour que les livres deviennent de bons films, ils doivent être transformés. Être fidèle au livre signifie que l'on veut, sur l'écran, partir de ce qui était sur la page. Comme toute transformation, parfois, pour garder l'esprit, il faut altérer la structure des choses, grammaticalement parlant. Et un film a une grammaire très différente de la fiction.

Quand j'ai relu le script de Delirium, j'ai réalisé que certaines chose avaient vraiment changé. Je n'avais pas remarqué ces altérations lors de ma première lecture parce que le script me semblait une interprétation fidèle. L'esprit était là, et c'est le plus important à préserver."

Voir l'article original complet, en anglais, ICI.