Alors voici une page ou je listerai toutes nos citations préférées des différents livres ^^ J'en ai déjà mis quelques unes, mais n'hésitez pas à m'en envoyer via l'onglet contact ou sur le mur de la page facebook. Je mets les spoilers en cache (en précisant de quoi il s'agit) au cas où certains n'auraient pas encore lu les livres :)
- Petit extrait sur les effets de l'amour.
Spoiler:
- Paragraphe de fin. Et en bonus, la dernière phrase en VO ;)
Spoiler:
Delirium - Livre 2 :
"Le
chagrin est une noyade, un ensevelissement. Je m'enfonce dans une eau
couleur de terre retournée. Chaque respiration m'étouffe. Il n'y a ni
rebord ni paroi où planter les ongles. Rien d'autre à faire que lâcher
prise.
Lâcher
prise. S'abandonner au poids qui pèse sur tout mon corps et me
comprime les poumons. Se laisser aller vers le fond. Il n'y a pas
d'autre destination. Il n'y a que le goût du métal, l'écho du passé et
des jours qui ressemblent aux ténèbres." p54
"J’ai
lu un jour un article sur une sorte de champignon qui se développe dans
les arbres. Il s’infiltre par le système d’alimentation en eau et en
nutriments, s’attaquant aux racines puis remontant par les vaisseaux
jusqu’aux branches. Bientôt, ce champignon devient la seule source
d’eau, de vitamines et de tout ce dont l’arbre a besoin pour survivre.
En même temps, il ronge lentement l’arbre de l’intérieur et provoque,
minute après minute, son pourrissement.
La
haine est ainsi. Elle vous nourrit tout en vous corrompant. C’est un
sentiment dur, profond et anguleux, qui fait un blocus sur le reste. Un
sentiment total qui s’empare de votre être entier. La haine est une tour
vertigineuse. Dans la Nature, je bâtis progressivement la mienne et
entame son ascension." p170
- Une phrase de la dernière page... une phrase très courte, qui ne spoile pas vraiment sauf si elle est remise dans son contexte, ce que je n'ai pas fait car c'est vraiment cette phrase qui m'a marqué le plus. Mais je la mets quand même en spoiler au cas ou.
Spoiler:
Le dernier jour de ma vie :
"C’est un enseignement que j’ai tirés de cette matinée : si vous
franchissez une limite et que rien ne se produit, la limite perd de sa
valeur. C’est comme l’histoire de l’arbre qui tombe dans la forêt :
fait-il du bruit si personne ne l’entend ? On repousse la limite, de
plus en plus loin, et on continue à la franchir. Voilà comment les gens
finissent par se retrouver au bout de la Terre. Vous seriez surpris de
constater combien il est facile de basculer, d’échapper à la gravité,
d’atterir dans un endroit où personne ne peut vous toucher. Combien il
est facile de se perdre… d’être perdu."
"J’ai faim d’une autre lumière, d’un autre soleil, d’un autre ciel. Je
n’y avais jamais vraiment réfléchi avant, mais c’est un miracle qu’il y
ait autant de luminosités diffrentes au monde, autant de ciels : l’éclat
pâle du printemps, lorsque la nature se met à rosir, l’audace
luxuriante et radieuse d’un jour de juillet à midi ; l’étendue violette
d’un ciel d’orage aux traînées vertes annonciatrices d’éclairs ; les
couchers de soleil psychédéliques qui évoquent les trips de drogués sous
acide. J’aurais dû en profiter d’avantage, les graver dans ma mémoire.
J’aurais dû mourir par un magnifique coucher de soleil. J’aurais dû
mourir pendant les vacances d’été ou d’hiver. J’aurais dû mourir un
autre jour. Le front appuyé contre la vitre, je m’imagine en train de la
briser d’un coup de poing, de la regarder en éclats."
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