Nos citations préférées

 Alors voici une page ou je listerai toutes nos citations préférées des différents livres ^^ J'en ai déjà mis quelques unes, mais n'hésitez pas à m'en envoyer via l'onglet contact ou sur le mur de la page facebook. Je mets les spoilers en cache (en précisant de quoi il s'agit) au cas où certains n'auraient pas encore lu les livres :)



Delirium - Livre 1 :  


- Petit extrait sur les effets de l'amour.
Spoiler:

"L’Amour, le plus fatal des maux mortels : il vous tue, que vous soyez ou non contaminé. Non, ce n’est pas exactement ça. L’exécuteur et l’exécuté. Le bourreau. La lame. Le sursis de dernière minute. Le souffle court. Le ciel au-dessus de nos têtes. Le salut. L’Amour : il tue, mais il sauve aussi." p409

- Paragraphe de fin. Et en bonus, la dernière phrase en VO ;)
Spoiler:

"Vous devez comprendre. Je n'ai rien d'extraordinaire. Je ne suis qu'une fille quelconque. Je mesure à peine un mètre soixante et je ne possède aucune qualité remarquable.
Mais j'ai un secret. Érigez des mur jusqu'au ciel et je trouverai le moyen de m'envoler pour les franchir. Essayez de m'immobiliser avec cent mille bras et je trouverai le moyen de résister. Et je ne suis pas la seule. Nous sommes plus nombreux que vous le pensez. A refuser d'abandonner tout espoir. A refuser de garder les pieds sur terre. A aimer dans un monde sans murs, à aimer jusque dans la haine, à aimer lorsque les espoirs sont perdus, à aimer sans peur.
Je t'aime. Souviens-toi; Ils ne peuvent pas nous enlever ça."

"I love you. Remember. They cannot take it."
p452



Delirium - Livre 2 :


"Le chagrin est une noyade, un ensevelissement. Je m'enfonce dans une eau couleur de terre retournée. Chaque respiration m'étouffe. Il n'y a ni rebord ni paroi où  planter les ongles. Rien d'autre à faire que lâcher prise.
Lâcher prise. S'abandonner au poids qui  pèse sur tout mon corps et me comprime les poumons. Se laisser aller vers le fond. Il n'y a pas d'autre destination. Il n'y a que le goût du métal, l'écho du passé et des jours qui ressemblent aux ténèbres." p54


"J’ai lu un jour un article sur une sorte de champignon qui se développe dans les arbres. Il s’infiltre par le système d’alimentation en eau et en nutriments, s’attaquant aux racines puis remontant par les vaisseaux jusqu’aux branches. Bientôt, ce champignon devient la seule source d’eau, de vitamines et de tout ce dont l’arbre a besoin pour survivre. En même temps, il ronge lentement l’arbre de l’intérieur et provoque, minute après minute, son pourrissement.
La haine est ainsi. Elle vous nourrit tout en vous corrompant. C’est un sentiment dur, profond et anguleux, qui fait un blocus sur le reste. Un sentiment total qui s’empare de votre être entier. La haine est une tour vertigineuse. Dans la Nature, je bâtis progressivement la mienne et entame son ascension." p170


- Une phrase de la dernière page... une phrase très courte, qui ne spoile pas vraiment sauf si elle est remise dans son contexte, ce que je n'ai pas fait car c'est vraiment cette phrase qui m'a marqué le plus. Mais je la mets quand même en spoiler au cas ou.
Spoiler:

"Ne la crois pas." p375



Le dernier jour de ma vie :


"C’est un enseignement que j’ai tirés de cette matinée : si vous franchissez une limite et que rien ne se produit, la limite perd de sa valeur. C’est comme l’histoire de l’arbre qui tombe dans la forêt : fait-il du bruit si personne ne l’entend ? On repousse la limite, de plus en plus loin, et on continue à la franchir. Voilà comment les gens finissent par se retrouver au bout de la Terre. Vous seriez surpris de constater combien il est facile de basculer, d’échapper à la gravité, d’atterir dans un endroit où personne ne peut vous toucher. Combien il est facile de se perdre… d’être perdu."


"J’ai faim d’une autre lumière, d’un autre soleil, d’un autre ciel. Je n’y avais jamais vraiment réfléchi avant, mais c’est un miracle qu’il y ait autant de luminosités diffrentes au monde, autant de ciels : l’éclat pâle du printemps, lorsque la nature se met à rosir, l’audace luxuriante et radieuse d’un jour de juillet à midi ; l’étendue violette d’un ciel d’orage aux traînées vertes annonciatrices d’éclairs ; les couchers de soleil psychédéliques qui évoquent les trips de drogués sous acide. J’aurais dû en profiter d’avantage, les graver dans ma mémoire. J’aurais dû mourir par un magnifique coucher de soleil. J’aurais dû mourir pendant les vacances d’été ou d’hiver. J’aurais dû mourir un autre jour. Le front appuyé contre la vitre, je m’imagine en train de la briser d’un coup de poing, de la regarder en éclats."

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